

· De Fanny Fortin Descamps
Les gestes parfum : et si vous réinventiez votre rituel ?
Se parfumer, c’est bien plus qu’un pschitt sur le poignet.
Et si on revisitait ce moment en lui redonnant toute sa sensualité, sa précision, son pouvoir invisible ?
Une chorégraphie intime
Creux du coude, nuque, nombril, dos des genoux, cheveux, vêtements… Chaque zone réagit différemment au parfum.
La température corporelle, l’humidité de la peau, la porosité d’un tissu, tous ces paramètres transforment la diffusion du sillage.
Pour l’anecdote, au XVIIIe siècle, on parfumait les éventails et un simple mouvement de poignet suffisait à envoyer un message dans les bals masqués. L’ancêtre du DM.
Le parfum aime le mouvement
Plus qu’un accessoire, le geste amplifie la diffusion. Un parfum appliqué dans les cheveux suivra vos déplacements. Sur un col ou un revers de veste, il restera ancré comme un souvenir en boucle. Certaines danseuses classiques parfumaient leurs pointes avant un spectacle. Pour se sentir fortes, ancrées, vivantes. C’est là que réside le pouvoir du geste.
Côté science : pourquoi c’est important
Le fait de se parfumer active le système limbique (celui des émotions et des souvenirs). Ce rituel, aussi discret soit-il, peut agir comme une ancre mentale.
Un parfum bien placé devient un signal : pour se sentir plus confiant·e, plus calme, plus désirable.
C’est l’un des rares rituels sensoriels aussi instinctifs qu’efficaces.
FASCENT tip
– Vaporisez dans les cheveux ou sur une brosse pour un effet halo toute la journée.
– Appliquez au creux du dos ou derrière les genoux pour créer un sillage plus intime, perceptible seulement en mouvement.
– Sur les vêtements, choisissez les matières naturelles (coton, laine) qui retiennent bien les molécules.
– Et surtout : parfumez-vous pour vous. Pas pour être senti·e, mais pour mieux vous sentir.